Et je fus soudain un peu triste
Il me fallait enlever les deux abreuvoirs d’oiseaux pour les ranger dans mon grand bâtiment, car, avec le rafraîchissement, la glace a maintenant tendance à se former. J’ai attrapé le premier et l’ai rentré. Soulevant le pied du second, je découvre qu’Isia Isabella, roulée en boule, avait trouvé, sur un bloc de bois qui sert à équilibrer l’abreuvoir, le meilleur endroit pour passer l’hiver.
Isia dormait profondément déjà. J’ai doucement pris le bloc de bois, l’ai apporté à l’étable pour le poser délicatement sur le plancher et le recouvrir du pied de l’abreuvoir. Je souhaite que ma chenille fasse là, dans l’étable, toujours sur son bloc, de bien beaux rêves de chenille.