Aujourd’hui, sur le babillard (troisième partie)
Et il y avait aussi d’autres scènes comme celles-ci. Baignées de tendresse, dirait-on. Le mois de mai s’offre toujours à nous ainsi. En contrastes, mais en contrastes tendres. En affirmations légères. La vie sur la pointe des pieds. Fleurs de pommier et de groseiller. Le vieil âge et l’enfance de la saison. L’air de dire «Donne-nous le secret de la durée !» Et le miroir, où le fond, le reflet, est aussi vrai que les plantes qui se proposent à l’avant-plan.
J’entends encore mon père, diable, homme si silencieux, mais qui me répétait, sans jamais m’expliquer la signification : «La Vie est bonne, John, la vie est bonne». Cher père.
2 commentaires
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Comme votre père avait raison. En tout cas mon mercredi s’achève dans la joie grâce aux magnifiques photos que voici. Merci pour ce partage car avec les yeux fermés et même ouverts, je me sens près de toute cette beauté et je rends grâce à la vie. Entendez-vous la chanson de Mercedes Sosa? Grasias a la vida….
Merci tant, chère Vous. Je cours écouter le disque que j’ai de Mercedes Sosa, j’espère que cette chanson s’y trouve. Permettez que je Vous embrasse.