Quel bonheur que cette fête d’hier soir !
Comment pouvoir arriver à vous faire «sentir», dans vos tripes, une pareille soirée ? Ce cher Idir, dont je vous annonçais la venue à Québec depuis des semaines, s’est présenté à huit heures pile. Accompagné, imaginez, de six musiciens et trois choristes. C’est ce qui s’appelle apporter la Kabylie avec soi.
Une grande rencontre qui a duré deux heures et demie, sans entracte. Idir était celui qui mettait le bois dans le poêle. Le grand animateur. Le poète aussi. Car il n’y avait pas que de la musique, mais beaucoup de poésie. Et puis attentionné, il nous expliquait à chaque fois comment comprendre ce qui s’en venait. Rappel de la nécessité de l’amour, du partage, du plaisir à prendre de la couleur de l’autre. Un propos doux, mais fort, solide, inébranlable.
C’était une grande beauté de voir la communauté kabyle qui s’était passé le mot de la venue de ce bel homme. Les femmes, les hommes, les enfants étaient d’un chic incroyable. Et heureux donc. À la sortie, je me suis informé à un couple du nombre de Kabyles dans la région de Québec. Personne ne peut le dire malheureusement, mais la dame a ajouté «Depuis quelques années, nous voyons que nous sommes de plus en plus nombreux ici.» Il y aurait 7 000 Kabyles, la plupart à Montréal et à Ottawa. Et ils seraient peut-être entre 300 et 500 dans la région de Québec. Hier soir, nous étions si fiers pour eux, et partagions leur grand bonheur.
À un moment donné, le Palais Montcalm s’est enflammé. Il fallait s’y attendre à tant chauffer le poêle. On dansait dans les allées. Un drapeau de la Kabylie est soudain apparu. On a laissé les enfants si bien vêtus monter sur scène pour danser devant les musiciens. Idir avait mis le feu au lieu, ce diable-là.
Voici ces premières images. D’autres suivent à l’instant.
Quel bonheur cela devait être !!!!!
Et vous nous le transmettez si fidèlement , cher Jean!
Je me réjouis pour tous ceux qui ont pu y participer:-))
Et il revient ! Le 25 avril ! Cet homme est un homme bon ! Il dégage la bonté, chère Melinda.