Aujourd’hui, sur le babillard
La tempête chez moi. Gros vent d’ouest, neige dense, poudrerie dans les champs au loin. Pas un de mes oiseaux d’hiver n’est parti. Ma sitelle à poitrine blanche est toujours là. Depuis le 28 janvier. Des nouveautés : une quinzaine d’oiseaux noirs revenus du sud, sept ou huit Carouges à épaulettes, cinq Étourneaux sansonnets et trois Quiscales bronzés. Absolument silencieux, me regardant comme des fantômes. Dans quelques jours, ils débuteront leurs concerts qui dureront quatre à six semaines. Et puis quatre Juncos ardoisés.
Par nuances très fines, nous versons vers le printemps.
8 commentaires
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Dieu, que c’est majesteux!!!
Et MAGNIFIQUE!
Mais je ne viens pas avant le printemps ;-)
Je vous embrasse!
Merci merci, chère Melinda. Merci beaucoup. Mille baisers.
Cette photo de tempête pourrais me faire aimer l’hiver…c’est super. Et je vois que vos compagnons d’hiver sont toujours ici.
Mes petits sizerins flammés sont moins nombreux . Ceux qui restent nous visite à tous les jours. Quelques juncos ardoisé si sont ajoutés.
Quelle merveille que la nature, toutes ces petites joies finissent par nous faire un grand bonheur.
Bonne journée à vous!
Ah, vous avez tellement raison, chère Nicole. Et ça crée une accoutumance. Le jour où on y a vraiment goûté, avec empathie, je dirais, on ne peut plus s’en passer.
Bien belle journée à vous aussi !
Très cher, comme vous publiez! – Combien sont nombreux vos pots tous plus intéressants les uns que les autres; hélas je ne puis vous lire aussi journellement que vous publiez et plusieurs de vos beaux textes se perdent faute de temps pour les apprécier pleinement de ma part je dirais bien humblement.Que ne réduisez-vous pas un peu ces trop beaux textes de ce que nous étions il y a un sciècle.C’est beaucoup grâce à vous très cher que je lis en ce moment Philippe Aubert de Gaspé, sur nos anciens canadiens.
Ah, je suis fort heureux de l’existence de ce blogue, chère Mildred. Je répète aux gens que c’est là, vraiment, dans toute ma vie depuis le début, une de mes très grandes joies. Pour l’instant, je ne songe pas à ralentir. J’ai parfois l’impression que j’aurais dû écouter mon fils bien avant mon entrée en ligne; voilà cinq ans qu’il me poussait dans le dos, me disant qu’il ne comprenait pas que je dispose pas de mon propre site internet. Je l’en remercie tant aujourd’hui. Et vous savez, l’une des raisons pour lesquelles la Société des Dix vient de m’accorder son Prix 2013, c’est ma présence sur internet. J’étais tellement content qu’ils évoquent, entre autres, cette raison-là.
Très Cher,que n’es-te vous pas un vieux bonhomme; mon père à 89 ans résonnait comme vous; plutôt l’oublie que de se voir devant une intéraction vis-à-vis d’une femme.
Je n’ai pas même suggérer quoi-que-çe-soit d’autre qu’un possible ralentissement dans la fréquence de vos posts afin de les bien saisir dans la lecture .
Bien d’autre avant vous se sont lasser de ces trop fréquent post au quotidiens; où alors vous n’avez rien d’autre à faire dans votre quotidien que de vous tenir devant votre clavier…bin pas moi.
Allez, chère, chacun ses choix, chacun sa vie, comme des grandes filles et des grands garçons.