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Ah, Sainte-Pétronille, sur l’île d’Orléans !

Dans Le Monde illustré du 17 mars 1894, on aime bien parler de cet endroit comme du «Bout de l’Isle». L’auteur du texte n’a pas signé.

Ce n’est que depuis quelques années qu’il semble vouloir se transformer complètement, grâce au temple magnifique qui domine toute la côte, grâce aux nombreuses villas dont on a encadré le fleuve, à son hôtel « Le Château Bel Air », à ses deux parcs remplis de verdure, percés de larges et ombreuses allées si ingénieusement disposées, ses grandes pelouses circulaires, etc., qui invite au far niente.

La paroisse de Sainte-Pétronille est devenue décidément le séjour favori de la population bourgeoise de Québec et des environs pendant la saison d’été. Les communications faciles établies entre la ville et le bout de l’Isle permettent aux citadins de s’y rendre en quelques minutes et d’y jouir à l’aise des beautés de la nature en respirant la fraîcheur qui tempère toujours le climat et le rend agréable, même pendant les plus fortes chaleurs de l’été.

Quand l’été, vos essaims s’échappent de la ville,
Pourchassés par les feux d’un grand soleil vainqueur,
Québecquois, mes amis, c’est vers le Bout de l’Isle
Que vos fronts cherchent la fraîcheur.

Vous gagnez cet Eden, caressé par la brise
Qui rafraîchit son aile en se jouant sur l’eau,
Lieu charmant, dominé par la coquette église,
Dont brille le clocher si beau !

Sa flèche vers le ciel ainsi qu’un trait s’élance,
Des fidèles guidant et l’espoir et la voix,
Et sa cloche, là-haut, qui gaîment se balance
Éveille les échos des bois.

 

La gravure ci-haut de l’église de Sainte-Pétronille paraît dans Le Monde illustré du 17 mars 1894. On la retrouve à l’adresse suivante : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/illustrations/accueil.htm, sous le descripteur «Sainte-Pétronille (Québec)».

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