« Le Saint-Laurent en hiver »
Le 22 février 1890, Le Monde illustré reprend une gravure parue dix ans auparavant dans L’Opinion publique et l’accompagne du commentaire suivant :
Nous donnons aujourd’hui une vue du Saint-Laurent, tel qu’il apparaît aux yeux du spectateur pendant l’hiver. Ce n’est plus l’eau bleue de l’été, mais un immense champ de glace, sur lequel on a tracé divers chemins partant de Montréal et rayonnant vers les villages bâtis de l’autre côté du fleuve.
Notre gravure représente des cultivateurs de la rive sud se rendant au marché de Montréal pour y vendre des produits de la ferme.
La glace qui se forme sur le Saint-Laurent et qui dure généralement trois ou quatre mois, est on ne peut plus utile aux habitants des deux rives du fleuve. Sans cette glace, aucune traversée en voiture ne serait possible, vu qu’il n’y a aucun pont construit pour le passage des voitures et des piétons. Comme chacun le sait, le pont Victoria et le pont Atlantic ne servent que pour le transport des wagons de chemin de fer.
On trouve cette gravure à l’adresse suivante : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/illustrations/accueil.htm, sous le descripteur «Ponts de glace».
Très cher, un peu avant cinq heure, juste avant la traite des vaches, papa nous emmenait souvent, nous sa tralléé ,qui s’étaient épivardé aux quatre vents tout le jour, jusqu’au quai le plus proche pour contempler le soir couchant au bord de la grève et voir le soleil se jetter dans la mer.; Pointe-au-Pic était le plus bel endroit du monde au bord du fleuve pour regarder le soleil se jetter dans la mer (fleuve).
Dites donc, chère Vous, Pointe-au-Pic, Pointe-au-Pic, pays de grande villégiature. Vous êtes venue au monde avec une cuillère d’argent dans la bouche ?