Aujourd’hui, sur le babillard
Par ce temps si beau, qui n’en finit plus, un défilé continu et fort bruyant d’Oies des neiges (Chen Caerulescens, Snow goose) durant près de 45 minutes. Pas très loin, des chasseurs y vont du fusil. Mais ce n’est pas la pétarade. Plutôt un coup de temps à autre. Les oiseaux sont trop hauts. Bientôt, d’ailleurs, les fusils se taisent.
Puis trois bourses de Mauve, chargées de semence, qui n’attendent que les conditions propices pour éclater.
Et toujours les Sizerins flammés ou à tête rouge (Carduelis flammea, Common redpoll), qui sont facilement plus de 60 maintenant et ont vidé en trois jours six silos de chardon. Beaucoup picorent au sol, d’autres se confondent avec de vieilles pommes encore à l’arbre.
Le temps berce la vie, dirait-on.
« Puis trois bourses de Mauve, chargées de semence… » M. Provencher, c’est bien dit cela!
Ah, venant de vous, je m’en réjouis grandement !