Où trouvez-vous le moyen de vous reposer de ce que nous vivons ?
La pandémie depuis plus de deux ans, la violence en Ukraine. Et maintenant l’inflation qui frappe durement les personnes de condition modeste. Et quoi encore.
Sûrement pas dans les bulletins de nouvelles.
Dans la marche ? Dans la lecture ? Auprès de votre amour ou de vos enfants ? Dans une musique qui transporte ailleurs ? Dans l’écriture ? Dans des échanges de courriels ? Dans un passe-temps ?
Dans la douceur ? Dans la tendresse ? Dans la rencontre d’un ami qui vous est cher ? Quelque part dans la beauté ?
Dans mon cas, c’est beaucoup dans la lecture. La fréquentation de la nature aussi. Et les amis qui me sont chers, dont mes deux enfants.
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Moi, c’est aussi dans la beauté. Beauté que je sème par mes fleurs, beauté de la nature que je contemple, de la peau douce de mes deux petites nièces lorsqu’elles mettent leur main dans la mienne, du ciel. De certains regards parfois. Mais où je me repose le plus, c’est dans mes temps de prière. Où je ressens avec le plus de lucidité et de clarté, l’amour qui m’est donné. L’amour que je porte aux êtres que je chéris. L’amour qui échappe à certains êtres souffrants.
Vivre en ville me demande beaucoup d’énergie. Beaucoup trop. J’aspire à vivre dans la campagne maintenant. A me nourrir du silence habité de la nature. De sa paix et de son calme. Même agité ! C’est là que je puis être. Véritablement. Car se reposer, en fait, c’est vivre en contact avec soi. Avec l’espérance.
Merci beaucoup, chère Patricia.