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19 Mar
19 Mar
Ô ! Moment important : le Tamia rayé sort de son terrier pour la première fois cette année
Le tamia n’hiberne pas. Il a fait provision de nourriture dans son terrier à plusieurs chambres et il y vit tout l’hiver. Mais vient un moment où il a envie de prendre le pouls de la vie, hors de son lieu d’hiver.
La corneille à la bouche pleine
Il y a de nombreuses pensées dans cette tête. Les spécialistes disent autant que chez l’humain. « La seule autre espèce qui a conquis le monde grâce à son intelligence. »
Voir Vincent Nouyrigat, Le triomphe des corbeaux, Epsiloon, Paris, no 19 (janvier 2023), p. 58-63. Le titre de l’article dans ce nouveau magazine français d’actualité scientifique mentionne «corbeaux», mais rapidement on parle des corvidés, dont la corneille. On cite, entre autres, les corneilles du Jardin des Plantes à Paris, semblable à la nôtre, la Corneille d’Amérique.
Avec son génie, elle vit maintenant partout.
Ces quatre oiseaux m’accueillaient à mon arrivée hier avant-midi
Il est vrai que chacun est à ses affaires et que le Tarin des pins a la tête ailleurs sur cette photographie.
Et voici la Sittelle à poitrine blanche dans son monde
Elle s’arrête à l’occasion à une mangeoire et aime bien les arachides. Mais elle ne dépend pas de ce que je lui offre pour vivre.
J’aime beaucoup le Bruant hudsonien
Chez les migrateurs, c’est la fidélité même.
Dans un document pour moi-même que j’ai fait en 1997 — Les oiseaux de Sainte-Anasse. Mentions journalières —, j’écrivais à son sujet : « Il est présent de la fin d’octobre au début de mai, ne répugnant pas à picorer sur le neige, même quand la noirceur vient. On rapporte qu’il emmagasine ainsi d’importantes réserves de graines, ce qui semble lui permettre de maintenir un métabolisme élevé durant la nuit. Plus que les autres oiseaux, il pourrait alors traverser des nuits plus froides.
Mais jamais il ne s’amène en bande. Il va seul ou par poignée de trois, quatre, cinq ou six. »