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Les cartes de Noël se font vraiment de plus en plus rares !

Hier, en revenant de la campagne, celle-ci m’avait été livrée par le facteur.

Heureuse surprise.

Elle est du sculpteur d’art populaire, Louis Matte, et de sa fille Julie.

Âgé de 81 ans, né rue Sainte-Marie, dans le faubourg Saint-Jean, à Québec, il, habite Saint-Joachim-de-Montmorency depuis son enfance, quand son père entre à l’emploi de la manufacture de papier de Beaupré.

L’été venu, passant ses grandes vacances dans l’estuaire du Saint-Laurent, il apprend vers 12-13 ans la sculpture d’oiseaux de ses oncles maternels, les Pruneau habitant à l’île Sainte-Marguerite et à l’île au Canot, dit-il. À vrai dire, ils lui demandent de réparer les têtes endommagées des appelants pour la chasse. Et il sculpte des oiseaux depuis ce temps.

Depuis le premier jour où je l’ai rencontré, j’ai toujours continué d’échanger avec lui. Il sait tout du comportement des bêtes de son milieu de vie depuis son enfance, une grande plaine herbeuse bordant le fleuve, et il peut vous entretenir autant de la grande Oie des neiges, que du coyote, du raton laveur, de la Corneille, de la Pie grièche, ou du temps annoncé sur sa grande plaine herbeuse. Il ne suffit que de l’écouter.

Madeleine, son épouse qui a beaucoup peint les oiseaux qu’il sculptait, est malheureusement décédée en 2017 à 72 ans.

Nous nous parlons, lui et moi, au moins trois ou quatre fois par année. C’est un homme qui a une philosophie de la vie incroyable, très rafraîchissante.

Dans la carte de Noël, il y a d’écrit :

Bonheur et Santé !

Rencontres agréables.

Soignez bien votre chat !

Louis et sa fille Julie.

Merci beaucoup à vous deux, chers amis.

J’avais photographié chez eux Madeleine et Louis en octobre 2012.

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