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Je viens de traverser cet ouvrage sur le vide

O la la ! Pour être bien franc, il faut être docteur en physique pour tout comprendre. Ce n’est pas facile.

Je retiens deux paragraphes.

Une aventure humaine ne surgit jamais du néant : quelle qu’en soit l’envergure, elle exige pour s’accomplir des conditions de possibilité qui soient à sa hauteur. 

Citant Honoré de Balzac qui avait besoin de duchesses et de comtesses pour écrire de bonnes histoires, l’auteur ajoute :

La même chose vaut pour la pensée qui exige elle aussi, pour avancer, que certains conditions de possibilité soient réunies. Pour s’arracher à ses routines, guérir de ses facilités, se délester de ses préjugés, elle a besoin de se frotter au bizarre, au déroutant, au paradoxal.

Étienne Klein, Ce qui est sans être tout à fait. Essai sur le vide, Actes Sud, 2019, 176 pages. Les deux paragraphes apparaissent dans la page 88.

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