Un mot à l’apicultrice ou l’apiculteur dont les abeilles sont chez moi, et que je ne connais pas
Je voulais vous dire que vos abeilles récoltent sur un terrain absolument propre.
Le journal Le Monde, de France, propose en ce moment des articles sur le thème « Des abeilles et des hommes ».
On apprend, par exemple, de Jean-Michel Normand, Chez les abeilles, une franche allergie au productivisme, publié le 11 août, que le miel mis en marché se dégrade de plus en plus depuis les années 1940. On note aussi des intoxications massives chez les abeilles mellifères et une exploitation intensive de ces insectes.
La Chine, par exemple, premier producteur et exportateur mondial de miel, inonde le marché avec du miel de médiocre qualité, voire mélangé avec du sirop de glucose ou divers édulcorants. Et, en Europe, on craint maintenant un nivellement par le bas à cause de la démarche engagée par Pékin auprès de l’Organisation mondiale du commerce afin que soit élaborée une norme ISO définissant ce qu’est le miel, et précisant notamment ce qu’est le taux d’humidité tolérée ou la dilution acceptable de sirop de sucre.
En France, on tarde à appliquer le décret d’application sur l’étiquetage précisant les pays d’origine du miel offert au public. Il faudrait que je vérifie au sujet de l’étiquetage du miel dans les commerces de chez nous, au Québec.
Tout ça pour vous dire, chère apicultrice ou cher apiculteur, qui habitez près de chez moi et envoyez ici vos vaillantes butineuses, je voulais donc vous dire de bien en prendre soin. Ici, le temps qu’elles y vivent, elles sont fort bien traitées, sans aucune forme d’exploitation.
Cette année, elles sont arrivées en grand groupe le 14 juin. Elles n’étaient pas présentes dans les semaines précédentes.