Connaissez-vous un chat noir et blanc au visage et à la crinière jaunes ?
Vous pourrez répéter que désormais vous en connaissez un.
J’avais un chat noir et blanc qui était disparu. À 13 heures , hier, voilà qu’un autre chat noir et blanc, au visage et à la crinière jaunes, venant de l’est, saute sur la galerie avant, réclamant en vitesse d’être nourri.
À bien le regarder, ce serait mon ancien chat, ma foi !
Mais qu’est-il arrivé ?
Je sais. À l’heure où chacun-chacune possède un téléphone cellulaire, sauf moi, sa bien-aimée lui a téléphoné pour qu’il vienne passer une nuit avec elle à se rouler dans les pissenlits au clair de lune et à s’aimer. Et mon chat revient, la patte arrière droite guérie et l’estomac dans les talons.
Ah, que ferions-nous pas pour un être aimé !
Et que voulez-vous, c’est le printemps, le temps des chaleurs. Tout le monde est en rabette. Et on vendrait sa mère pour un compagnon ou une compagne.
Son plat mangé, il disparaît immédiatement sous la galerie pour dormir pendant une heure, sans même me donner d’explications. Quand même ! Un peu de respect mon égard serait de mise.
Et voici, dans la dernière image, à quoi il ressemble après sa sieste du début d’après-midi, cette fois-ci attendri.
Mon ami avait bien raison, il faudrait un livre sur ce chat.