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Je venais de nourrir le chat dans la maison, quand cette tête m’apparaît dans une des fenêtres de la galerie avant

Ce chien fut aussi surpris que moi. Je décide d’aller aux nouvelles, lui demander ce qu’il faisait là.

Le chat, n’ayant rien vu  et me voyant bientôt prêt à sortir, décide de me suivre. Je lui ai dit : « Non. Mange. Je reviens tout de suite. Je reviens ».

J’ouvre la porte arrière. Et, en la refermant, le chien l’entend sans doute, car il descendait déjà l’allée en courant vers la route. Ou il venait de voir le Bonhomme Sept-Heures lui-même dans cette fenêtre. J’ai claqué des mains pour l’obliger à aller encore plus vite. Dans le rang, il est parti vers la gauche.

Je ne sais pas du tout à qui appartient cette bête. Mais elle m’embête. Odorat pour odorat, il sait qu’il y a ici un chat. Et il peut avoir envie de remonter la route pour venir vider l’assiette du chat que je lui laisserais à mon départ.

Et le chat, bien sûr à sa sortie, lui qui a un odorat légèrement supérieur à celui du chien, a vite senti le passage de ce chien. Mais je ne crains pas pour le chat, et non plus pour moi, car les yeux de ce chien ne sont pas de sang, comme ceux des chiens ensauvagés. Une belle bête quand même.

Pendant ce temps, des dindons sauvages défilent à la queu le leu sur le long chemin  bordant la cannebergière. Je les vois passer entre les arbres.

Quel pays !

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