« C’est la mère Michel qui a perdu son chat »
Hier matin, j’arrive de la ville. Pour la première fois, il n’y a pas de chat.
Je l’appelle, je vérifie ses places de choix, je claque dans les mains. Rien ne se passe. Oublions le chat alors.
Vingt ou vingt-cinq minutes plus tard, il surgit dans la cour, après avoir remonté l’allée. Son abdomen est complètement recouvert de greluches, de boules de neige durcies. Comment se fait-il ?
Je lui sers un plat de bouffe et je pars suivre ses pistes dans l’allée. Il ne vient pas de sa source d’eau. Bientôt, je suis obligé de constater qu’il s’est rendu jusqu’à la route, lui qui craint le tracteur du souffleur, les autos et les camions.
Il a même longé quelque peu la route et l’a traversée. Les deux dernières images nous montrent ses traces bordant la route.
Je n’aime vraiment pas. Mais voilà, il devient bien audacieux.