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Les traces de la magnifique araignée Argyope aurentia

En marchant sur le terrain, l’automne et l’hiver venus, je prends toujours plaisir à découvrir une pochette veinée laissée sur place par l’une de ces araignées.

À la mi-septembre, sachant que ses jours achèvent, elle a fabriqué avec la soie conservée dans son ventre une pochette, suspendue quelque part, contenant un espace gros comme un dé à coudre qu’elle remplit de ses œufs pour l’année suivante.

Puis, elle sait que sa vie est maintenant terminée.

Cette araignée a une belle mémoire. J’ai tellement aimé l’une d’elles, en 2019, qui m’avait reconnu. À mon retour, après une première approche, elle savait qui j’étais.

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