Retournons voir la Paruline masquée
Comme toutes les parulines, elle se nourrit d’insectes.
Très éveillée, m’ayant à l’œil, la voici d’abord avec un papillon dans le bec, cachant en partie son masque. On la dirait fière. Et gamine.
Nous sommes vraiment aussi dans ce monde, pour qui s’y laisse entrer. Nous sommes tout près. Vraiment. À un pas seulement. Il faut s’en rendre compte.
Cela dit, je ne sais trop pourquoi, mais il y a abondance cette année de petits papillons blancs. Et elle en fait sans doute banquet.
Les yeux toujours aussi vifs, ayant mangé ce papillon, la voilà maintenant avec un ver, qui semble avoir été trouvé dans le pommier tout près d’elle. Elle l’a aperçu. Peut-être un ver qui s’en serait pris un peu plus tard à des pommes.
Elle semble en être bien heureuse et tarde à le manger, voyage avec lui dans le bec.
Hommage à un petit oiseau de rien. Mais fort beau. Et heureux manifestement.
Pour ces images, j’étais assis sur la galerie arrière, avec la chatte tout près, à mes côtés. Il pleuvait.