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Comment la mésange à tête noire traverse les nuits d’hiver

Voici. Je cite le biologiste américain Bernd Heinrich.

Les mésanges ne bâtissent pas des abris pour y dormir en hiver, mais comme les autres paridés elles font preuve d’une grande flexibilité dans le choix des sites où elle se reposent la nuit. Les mésanges à tête noire peuvent dormir dans presque n’importe quelle anfractuosité ou cavité étroite (ce qu’on imagine facilement en observant le matin les plumes déformées de leur queue), dans une végétation dense telle que des plantes grimpantes, dans des conifères, et éventuellement dans la neige. […]

Le plumage des mésanges constitue l’une des adaptations remarquables à l’hiver. Il est plus dense que celui d’autres passereaux de leur taille. La déperdition de chaleur se produit essentiellement dans la zone des yeux et du bec. Lorsque les oiseaux gonflent leurs plumes et se mettent en boule pour dormir, ils limitent considérablement la déperdition de chaleur de cette région précisément en rentrant leur tête sous les plumes scapulaires (de l’omoplate) de leur aile. […]

 

Bernd Heinrich, Survivre à l’hiver, L’ingéniosité animale, traduit de l’anglais par Bertrand Fillaudeau, Paris, Éditions Corti, 2018, p. 153. Collection Biophilia.

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