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Tiens, voici un Tamia rayé

Le dernier aperçu, un adulte, remonte au 9 mai. Il se plaisait sur un château de mousse.

Et voilà qu’apparaît, cette fois-ci, un tout jeune. Premier constat, il ne me craint pas du tout, contrairement aux adultes. C’est l’audace de l’enfance. Il se promène à mes pieds.

La partie grise de son vêtement est celle de sa naissance. Mais on voit que le fessier et sa tête tournent au roux. Sa queue est encore bien peu fournie, fort jeune est-il. Et il ne prévoit guère l’avenir, car il mange tout ce qu’il trouve sans remplir ses bajoues avant de gagner un terrier.

Le Tamia rayé est le petit mammifère qui connaît le plus grand nombre d’ennemis. Tout le monde veut sa peau, y compris l’écureuil et la belette qui, elle, part avec sa tête et laisse son corps où elle l’a attrapé.

À tout moment, le ciel peut tomber sur la tête d’un Tamia rayé. Aussi a-t-il développé une nervosité incroyable. Nous serions semblables. Et, à bien examiner ce petit, on voit une échancrure sur son oreille gauche et une marque dans le visage. Déjà, il a connu l’adversité.

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