Ma belle amie Rachel Breault est décédée hier après-midi à 99 ans
Depuis six ans, j’ai pris la route à maintes reprises pour lui rendre visite à Bécancour, Saint-Wenceslas et Saint-Célestin.
Née le 4 mai 1920 à Saint-Célestin, à la côte Saint-Pierre, elle a étudié à l’école de rang où sa sœur Aline lui a enseigné durant deux ans. Après son cours élémentaire, elle a travaillé dans les maisons privées de Trois-Rivières pour 50 cents par jour, soit trois dollars 50 par semaine.
Son père Hector Breault (1884-1922), fils de Pierre Breault et Parméla Poirier, était le frère de ma belle grand’mère paternelle Rose Breault. Rachel est donc la nièce de la mère de mon père.
Grâce à elle, j’ai fait beaucoup de chemin au sujet de mon ascendance acadienne. Son document, dont elle m’a fait cadeau, Généalogie Breault, Desrosiers Poirier, préparé par Jeannine Poirier Gendron, m’est bien précieux.
J’y ai appris, par exemple, que le premier Breault de notre lignée à être venu au Canada, Vincent Brot (Brau), est né en 1631 à La Chaussée, une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne, en région Poitou-Charentes. Il arrive à Port-Royal, en Acadie, en 1652. Vers 1659, toujours à Port-Royal, il épousera Marie Bourg (Bourc), née en 1645 à cet endroit.
Mes Breault habitaient Port-Royal, en Acadie, et furent victimes de la déportation en 1755-1756.
Repose en paix, chère Rachel. Merci beaucoup pour toutes ces rencontres.
La photographie fut prise le 8 octobre 2015 à sa résidence de Saint-Wenceslas.
Tout comme votre lectorat, j’ai appris à mieux connaître Rachel au fil de vos écrits, et je vous en remercie.
J’ose espérer que son départ se soit fait tout en douceur… à l’image de ses beaux yeux. Son regard bienveillant me rappelle celui de ma grand-mère Brault…
De toute évidence, elle et vous étiez très proches… Acceptez mes sincères condoléances…
Merci beaucoup, Monsieur Gervais.
Par votre témoignage vous êtes la preuve vivante de ce que signifie le terme amitié.
J’ose croire que votre amie aura été assez lucide pour l’apprécier .
Alors que notre société Facebook ( dont je ne suis pas membre et n’aspire aucunement à l’être ! ) se gorge de croire qu’elle a de nombreux amis, je lui souhaite de lire votre billet et qu’au moins un de ses membres se pose la question ultime :
– Suis-je bien convaincu que mes centaines d’amis seront là, pour moi, lorsque je serai sur mon départ final ?
Je ne saurais terminer en vous transmettant mes sincères condoléances, étant convaincu de la peine qui vous afflige, suite à son décès . Si tant est que çela soit un beaume pour vous, pensez qu’elle, au moins, elle ne souffre plus.
Merci beaucoup, Septuagénaire de Québec. Cette chère Rachel a eu toute sa tête jusqu’à la fin. Seule sa vue était affectée, elle aimait prendre une loupe pour pouvoir lire quelque chose. Merci encore.
Sans avoir eu la chance de bien connaitre votre amie Rachel, je devine par vos paroles que c’était une femme de mémoire, une femme de coeur… Puisse-t-elle reposer en paix et je vous souhaite aussi la paix au coeur, malgré la tristesse d’avoir perdu une amie de si grande qualité. Je vous offre mes plus sincères condoléances…
Merci beaucoup. Une dame inconnue qui m’a apporté beaucoup. Chère Rachel.
J’ai toujours aimé échanger avec des personnes plus âgées que moi. Je peux imaginer le vide occasionné par la perte de sa présence. Son visage dégage une belle sérénité.
Mes sympathies …
Merci beaucoup, cher Claude.