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Depuis la France

Mon fils m’envoie cette photographie spectaculaire et m’écrit : Ce matin, maître Corbeau sur un arbre perché, défendait son perchoir face à des pies bien insistantes.

Il faut savoir qu’il s’agit de la Pie bavarde (Pica pica), une pie que nous ne connaissons pas au Québec. Elle est plus petite que la corneille, avec une queue particulièrement longue, étalée à l’occasion en éventail.

Elle grimpe habituellement dans les branches et se déplace en sautillant au sol. […] Son chant est un jacassement faible. […] Niche dans les buissons et les haies des terrains découverts, aux abords des champs et parfois dans les jardins.

Très commune en plaine, on la trouve partout en Europe, sauf, semble-t-il, dans les îles de la Méditerranée. Sa nourriture est variée, depuis les insectes jusqu’à de petits mammifères, en passant par bien d’autres mets, dont les déchets ménagers, des baies et des fruits.

Au Québec, nous connaissons deux pies, deux grièches, l’une dite grise (Lanius excubitor), l’autre, migratrice (Lanius ludovicianus). Une fois, en plein hiver, en décembre 2012, la Pie-grièche grise m’est arrivée et elle fit le silence dans la place. Un silence incroyable plana soudain sur le terrain. La mort rôdait. Voir ce billet.

Merci beaucoup, cher Sébastiou.

 

Michael Lohmann, Les Oiseaux, Éditions Chanteclerc, 1993, p. 180.

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