Du côté des oiseaux d’ici
L’été de cette année n’est pas celui de l’an dernier ou de 2017.
Chez les migrateurs, beaucoup d’adultes sont maintenant absents.
Mais la jeunesse est confiante.
Il y a six jeunes Roselins pourprés. Un Chardonneret jaune mâle.
Deux Pics mineurs retrouvent la mangeoire d’arachides après plusieurs semaines d’absence.
Deux jeunes Colibris à gorge rubis sont toujours là sans la présence des parents, sans doute déjà partis.
Et un Jaseur d’Amérique, vraiment tout jeune, à la huppe se profilant à peine, fait escale.
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Nous avons également vu un colibri il y a quelques jours, mais n’avons pu déterminer s’il s’agit d’une femelle ou d’un jeune; pas de gorge rubis depuis un bon moment.
Bonjour, cher vous deux. Habituellement, à ce temps-ci, les adultes sont partis. Et on remarque que, comme le jeune ressemble à sa mère, il est tout de même légèrement plus petit.
J’oubliais de mentionner que nous sommes dans le comté de Bellechasse et que les premiers gels s’en viennent à grands pas… Nous sommes inquiets pour ce petit colibri…
Depuis quelques jours, j’ai eu une nuit à trois degrés, et une autre à deux degrés au-dessus de zéro. Mais vous n’avez pas à vous inquiéter, ces jeunes le savent. Ils vont partir très très bientôt. Chez moi, au fil du temps, les dates des dernières observations varient du 8 au 14-15 septembre. Mais je continue à changer mon liquide aux trois jours jusqu’au 20-22 septembre pour être certain que s’il se présentent, ils aient du liquide frais. Et quand ça fait une bonne semaine que je ne les ai pas vus, je cesse de changer le liquide et bientôt j’enlève mes abreuvoirs d’eau sucrée.
Mais bravo tout de même de vous inquiéter. Et comme je vous dis, ce sont eux qui le savent, qui le sentent.
Et ce qu’il y a de vraiment formidable, c’est qu’eux, tout à fait comme le Monarque, ne sont pas nés au Mexique ou même jusqu’au Costa Rica (dans le cas des colibris), mais ils vont reprendre très très prochainement la route vers le Sud sans aucune forme d’aide de leurs parents et sans se tromper de chemin et arriver là-bas rapidement sains et saufs s’ils ne se sont pas « cognés » quelque part. La Nature est vraiment formidable.
Habituellement, les colibris mâles adultes sont déjà partis depuis au plus tard la fin d’août.
Tout ça est une fort belle histoire.