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Dans la grande plaine généreuse

Un coin laissé à elle-même pour ce qu’elle choisit de faire.

Elle s’affirme tant de plusieurs manières. C’est une beauté à l’observer.

Les variétés sont vraiment diverses.

Un peu à droite, on arrive même à distinguer les emballements blancs de l’Épilobe à feuilles étroites.

Mon père, homme silencieux s’il en était, ne cessait de me répéter « La vie est bonne, John, la vie est bonne », sans davantage de mots.

En Europe, on débat, calmement, sagement, je dirais, de ré-ensauvagement. Et j’aime beaucoup ce que dit François Sarrazin, prof d’écologie à Sorbonne-Université. « La libre évolution, c’est accepter de vivre avec des perturbations, comme l’ouverture ou la fermeture de clairières ou de zones humides, un éboulis, la chute d’un arbre mort. C’est redonner la liberté d’évoluer au monde vivant. »

C’est difficile pour l’humain de ne pas avoir envie de tout organiser, difficile pour l’humain d’accepter de laisser faire la nature, de la laisser faire ses propres choix.

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