Touchons du bois
Je viens de lire le cahier spécial Science & Médecine de l’édition du journal Le Monde (Paris) du 28 août, qui nous est arrivé jeudi dernier à Québec.
Le grand dossier porte sur l’effondrement des insectes en Europe en ce moment à cause de l’utilisation généralisée d’insecticides, en particulier des néonicotinoïdes, dont les trois principaux sont l’imidaclopride, le thiaméthoxame et le clothianidine, grands tueurs d’insectes et contaminateurs de sols. Et, par malheur, l’agence d’expertise officielle européenne dans ce domaine renvoie la question à un examen ultérieur, « au mieux, après l’été 2021 ».
Touchons du bois, car, depuis le début de juin, un grand nombre de pollinisateurs, beaucoup d’abeilles mellifères et de bourdons, s’activent dans mes fleurs. Je me surprends à penser que l’apiculteur de ces abeilles doit en être fort heureux, même s’il ne peut les suivre à la trace.
Et ces pollinisateurs très affairés ne montrent aucune agressivité. Je marche dans les herbes hautes, souvent à leur hauteur, et aucun d’entre eux ne s’impatiente. Jamais. Tous des personnages fort concentrés.
Cet article du journal Le Monde vous intéresse, en voici la référence : Stéphane Foucart, « Disparition des abeilles. La dérobade de l’Europe », Le Monde (Paris), 28 août 2019, cahier Science & Médecine, p. 1, 4-5.