Bonne fête, chère Acadienne, cher Acadien
Soyons fiers de ce que nous sommes.
Bien des gens avant nous se sont battus pour faire ce que nous sommes devenus.
Il y eut beaucoup d’acharnement, de ténacité, dans notre histoire.
La dame est ma grand-mère paternelle, Rose Breault, d’origine acadienne, décédée en août 1917 de fièvres puerpérales à l’accouchement de son dixième enfant. Ce mal vient d’une infection bactérienne après un accouchement. Grâce aux antibiotiques durant les années 1930, on en viendra à bout.
Je ne l’ai pas connue malheureusement, et mon père non plus.
Les Breault de la famille de Rose furent délogés de Grand-Pré en pays acadien en 1755 et déportés. Ils aboutirent dans l’état américain du Massachusetts. Au début du 19e siècle, sachant que des Acadiens vivent maintenant au Québec, ils décident de quitter les États-Unis et vécurent un bout de temps à Saint-Denis-sur-Richelieu, puis gagnèrent Saint-Grégoire, en face de Trois-Rivières sur le fleuve Saint-Laurent, reconnu comme une paroisse acadienne. Bientôt on retrouve sa famille à Saint-Wenceslas, à moins de 30 kilomètres plus au sud. Voilà le lieu de naissance de Rose, fille de Pierre Breault et de Parmela Poirier, dans le rang 6. Mon grand-père Rodolphe, habitait le rang Grand-Saint-Esprit à Sainte-Monique de Nicolet, à 23 kilomètres de la résidence de Rose. Les deux reposent au cimetière Saint-Louis, à Trois-Rivières, comme mes parents.
Bonne fête de L’Assomption à toi cher Jean. Je tiens moi-même mes racines acadiennes de mon grand-père maternel Domitien Thomas Robichaud, né à Pokemouche dans la péninsule acadienne en 1881. Il fut enseignant à Neguac, puis éditeur du journal La Justice avant de devenir fonctionnaire à Ottawa, où en 1926 il participa à la fondation de l’Ordre de Jacques Cartier, ordre dont il démissionna en 1932. Il fut aussi, en 1934, nommé premier directeur du Bureau de la Traduction de la Chambre des Communes.
Wow ! Heureux, cher Paul, de te savoir aussi Acadien par un de tes grands-parents ! J’ai croisé aujourd’hui deux Acadiennes à qui j’ai dit : « N’hésitez pas à le dire que Vous êtes Acadiennes. Il y a une fierté à l’être et à le dire ». Je trouve que nous ne le disons pas assez souvent.
Tu aurais dû voir l’une d’elle qui travaille dans une pharmacie. Deux de ses collègues féminines avec qui elle travaille lui ont dit « Tu ne nous as jamais dit ça que tu est Acadienne ! » Et les trois filles étaient heureuses de la chose, la jubilaire et les deux autres. Elle qui vient de la Côte-Nord s’est empressée de rajouter qu’elle a déjà participé à un bien joyeux tintamarre à Caraquet, au Nouveau-Brunswick !
Amitié, mon cher Paul.
Bonjour Jean! Je viens de tomber par hasard sur ton blog! Et de lire ce billet sur ta grand-maman. J’en profite pour te dire que mon père à moi, Georges-Henri Proulx, vient de Sainte-Monique de Nicolet, et c’est de ce lieu, qu’il a quitté vers l’âge de 14 ans, que je tiens mon prénom! Monique…
Cordiales salutations, chère Monique ! À mon avis, cela veut dire que nos deux familles se sont croisées à Sainte-Monique ! C’est fort agréable de le savoir ! Je trouve que c’est comme dans certains films de Claude Lelouch : des familles se sont croisées voilà longtemps, et, bientôt, deux personnes se rencontrent et apprennent que certains de leurs familles se sont croisés voilà longtemps.
Je te souhaite une bien belle année 2020 ! Et plein d’agréables moments pour nos deux familles !