La doyenne des hespéries
L’été 2019 aura été une grande année d’hespéries. Elles furent fort nombreuses et bien variées.
L’hespérie se reconnaît à ses gros yeux et sa configuration aérodynamique. Voici la dernière, les autres ont terminé leur cycle de vie il y a plusieurs jours maintenant.
Mais celle-ci refuse la fin. J’aime la savoir encore là, discrète comme tout, vieillie par les âges des jours. La voici ici butinant dans la Prunelle vulgaire, une fleur bénie de plusieurs pollinisateurs, souvent cachée dans les herbes hautes, qui apparaît les premiers jours de juin.
Qui est-elle donc cette hespérie ? L’Hespérie de Peck, aussi appelée Polites peckius ou Peck’s Skipper. On dit qu’elle se distingue des autres de la famille des Polites par la grande tache qui orne son aile postérieure.