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Voici la Guêpe maçonne

Les scientifiques parlent plutôt de Sceliphron caementarium. On lui donne aussi le magnifique nom de Pélopée maçonne, et en anglais Black and Yellow Mud Dauber.

Étant une sorte de modèle, une trentaine d’autres espèces de Sceliphron dans le monde ont cette allure. Cette guêpe solitaire est présente en Amérique depuis le Canada jusqu’aux Antilles, de même qu’en Afrique du Sud. Elle fut introduite en Europe, en particulier dans le bassin méditerranéen, au Pérou, et dans certaines îles du Pacifique, dont le Japon [Wikipédia].

Comme la plupart des guêpes, elle n’est pas dangereuse. L’adulte se nourrit de nectar et vit sa vie sans notre présence, occupée à penser au sort de ses petits. Après avoir construit un nid, fait d’un mélange de boue et de salive, elle y place une araignée qu’elle a paralysée, et y pond un œuf [Boucher : 188s.]. À sa naissance, le petit trouve de la nourriture fraîche qui lui permet d’entreprendre sa vie à son tour.

Bien sûr que je suis heureux de savoir cette guêpe chez moi, elle qui s’est adaptée à tous les climats. Elle est la cousine de la Potière bleue toute de noir vêtue.

Stéphanie Boucher, Les insectes de nos jardins, Saint-Constant, Broquet, 2006.

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