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Tiens, on vend du pissenlit au marché à Québec

Ceux qui s’attendaient à un marché monstre ont été cruellement désappointés.

Les caboteurs qui font le service entre les paroisses d’en haut, le St-Louis, l’Étoile, le Ste-Croix ne sont pas venus à la ville. On ne voyait que le Lévis, le Montmagny et l’Orléans et trois ou quatre grosses chaloupes chargées de patates, beurre et œufs.

Par contre, à St-Roch, le marché était très bien achalandé.

Les ménagères n’ont pas à se plaindre, les prix étaient bien raisonnables.

Les œufs frais sont tombés à 14 cts, il s’en est même vendus des lots à 13 cts.

On choisissait le meilleur beurre frais moulé pour 18 cts la livre ; en tinette, 15 cts.

Il y avait du sucre d’érable en quantité à 7 cts et 8 cts la livre ; sirop d’érable, 75 cts à 80 cts le gallon.

On remarquait parmi les primeurs : des échalotes, de la salade, des radis et du pissenlit.

 

L’Éclaireur (Québec), 27 avril 1895.

Au sujet du pissenlit, mon amie Christiane me dit qu’il s’agit assurément des feuilles de la plante, encore bien jeunes et alors délicieuses en salade.

Dans le Maghreb, en Afrique du Nord, le pissenlit est considéré comme un succédané de la chicorée. Avec ses jeunes feuilles, à la saveur légèrement amère, et ses boutons floraux, on prépare, dit-on, une excellente salade surtout agrémentée de quelques autres crudités : tomates, ail, citron et arrosée d’huile d’olive (Farid Baba Aïssa, Guide botanique médicale de la flore méditerranéenne et nord-africaine, Alger, Hibr Éditions, 2018, p. 192).

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