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La débâcle à Trois-Rivières

Le 26 mars 1903, un citoyen de Maskinongé dit que la glace du Lac Saint-Pierre, en face de chez lui, « n’a pas encore bougé ».

Mais le même jour, dans le même journal, le correspondant de Trois-Rivières, en aval de Maskinongé, tient un discours différent.

 La glace du lac est descendue. Malheureusement, au lieu de suivre le cours du fleuve, elle s’est massé vis-à-vis la ville.

Imaginez que des amas de glace ont atteint une hauteur de 40 pieds [plus de 12 mètres] en face de l’hôtel Dufresne, Toute la rue du bord de l’eau est inondée.

Les sheds [les abris] à charbon sur les quais de la Cie du Richelieu ont été emportées. L’eau a monté d’un pied [une trentaine de centimètres] dans une heure.

Impossible de prévoir ce qui arrivera, s’il faut que toutes ces montagnes de glace partent en même temps.

La glace a emporté les bureaux de M. Z. Marchand, de la Three Rivers Coal Co. Elle a aussi enfoncé les portes et les fenêtres du bureau de M. Thomas Malone. Les hangars de la Cie du Richelieu et l’élévateur [le silo à grains] ont jusqu’à présent résisté.

 

La carte postale de l’hôtel Dufresne, bordant le fleuve à Trois-Rivières, est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. On la trouve sur internet sans autre référence.

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