J’apprends lentement qui est cet oiseau, le Dindon sauvage
À leur troisième hiver, ils se révèlent davantage. Quatre jeunes, trois femelles et un mâle, caquètent maintenant. Les deux vieux mâles, eux, ne disent mot. Un long vécu leur déconseille de causer.
Toutefois, pour la première fois sur le terrain, voilà que l’un d’eux fait la roue, mais il doit bientôt remballer sa roue, car aucune femelle ne s’intéresse à ses charmes.
Ça sent le printemps tout de même, ça sent le printemps !
4 commentaires
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La semaine dernière un entrepreneur de la région de Sherbrooke, venu déneiger notre toit, m’a justement entretenu du sujet.
Les femelles étant prolifiques, attendez-vous à une » occupation du territoire » dans un avenir rapproché.
Cher Septuagénaire,
Merci pour la nouvelle du Sherbrookois. On dirait une sorte de ras-le-bol de cet homme face à la présence de ce nouvel oiseau en migration vers le nord-est, mais peut-être que je me trompe.
Moi, j’aime beaucoup le Dindon sauvage, je le découvre en ce moment, il vient passer chez moi son troisième hiver. Repartira-t-il au printemps comme les autres années, je l’ignore.
Mais je vais vous dire, je ne connais pas la législation sur la chasse au Dindon sauvage, mais je crains surtout, non pas l’oiseau dont j’aime la présence, mais les fonctionnaires de la faune à Ottawa qui viennent de libéraliser la chasse à la Tourterelle triste et les amateurs de petite chasse dans mon coin. J’espère que personne ne viendra tirer du fusil dans mon humble milieu pour abattre des oiseaux, quelle que soit l’espèce, avec la permission d’Ottawa.
Que ces photos sont belles ! Les femelles sont bien difficiles, je trouve. Les couleurs de ce mâle sont superbes.
Ce mâle, bien haut sur pattes comme son camarade, aimerait bien « travailler à la suite du monde » avec une des demoiselles qui l’entourent. Mais, pour l’instant, c’est peine perdue, elles n’ont pas la tête à ça.