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« Les dernières bordées, une bonne aubaine pour nos ouvriers »

Nous sommes à Québec.

Après d’interminables récriminations et jérémiades par suite du manque absolu de neige, nous avons été tellement envahis qu’après quatre jours de déblaiement, il en reste encore d’énormes quantités dans les rues et sur les toits.

Ainsi, embourbés jusqu’à la ceinture, nous avons, à chaque pas, la perspective d’une avalanche qui nous ensevelisse entièrement sous un amas de glaçons.

Et bien, malgré tout, il y a du va-et-vient, une satisfaction non dissimulée. Elle était si ardemment désirée, cette neige, et elle a donné de l’ouvrage à tant de bras inoccupés.

Et puis, le besoin s’en faisait tellement sentir, à la campagne et à la ville, que les inconvénients actuels se sont trouvés immédiatement compensés par les avantages à venir. Il n’en est pas moins vrai que le commerce en a été entravé presque complètement, mais, par contre, la corporation des charretiers a fait florès.

 

Le Soleil (Québec), 3 février 1900.

L’illustration montre des travailleurs à Québec en train de déneiger en 1904 à l’angle des rues Grande-Allée et Saint-Augustin, près de l’Hôtel du Parlement. Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Québec, Fonds Fred C. Würtele, cote : P546, D2, P28.

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