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La fête de la Purification ou la Chandeleur (2 février)

Voilà un peu plus d’une centaine d’années, nous étions bien loin de qualifier le 2 février de jour de la marmotte, une histoire pour rire venue des États-Unis..

Voici ce qu’en dit le quotidien montréalais La Patrie en 1905.

La fête de la Purification de la Sainte Vierge […] est célébrée aujourd’hui par toute l’Église. Cette célébration a lieu en l’honneur de Marie, qui se rendit au temple de Jérusalem, après la naissance du Christ, pour soumettre son enfant à la « purification » légale et le présenter selon l’ordonnance de Moïse. À cette occasion, l’Évangile nous apprend que la Vierge Marie offrit au temple une paire de tourterelles. Saint Luc mentionne ce fait dans ses écrits : « Par turturum, aut duos pullos colombarum ».

L’institution de cette fête dans le christianisme remonte à la plus haute antiquité. Très souvent, on a vu des papes en prescrire la célébration par des bulles très formelles et conçues en des termes tels qu’il était facile d’y voir un désir des plus vifs de porter les fidèles à une grande dévotion pour cette fête religieuse.

Les bulles avaient pour but de consacrer l’institution simultanée de la purification et de la présentation, et ce n’était pas leur seul but ; elles se proposaient en même temps d’abolir par cette cérémonie religieuse les fêtes connues sous le nom de lupercales, que Rome païenne célébrait le 15 des calendes de Mars, en l’honneur de Pan, le dieu des Bergers.

Par l’interprétation des mystiques, la procession des membres du clergé, qui portent des cierges à la main veut par là signifier la lumière que Jésus vint apporter au monde,

Cette fête porte aussi le nom de la Chandeleur et fut instituée par le pape Gélasse 1er. Son nom symbolique signifie que Jésus-Christ est la vraie lumière éclairant le monde.

Les Grecs donnent à cette fête le nom d’Ynante, mot qui signifie rencontre, parce que Siméon et la prophétesse Anne rencontrèrent Jésus au moment où on allait le présenter au temple. La Chandeleur était autrefois une fête d’obligation.

 

La Patrie (Montréal), 2 février 1905.

On trouvera des billets sur ce site où il est question de cette fête du 2 février.

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