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Décès d’un personnage qui a fait fortune dans la farine

La nouvelle est du journal La Presse, édition du 12 janvier 1900.

M. W., W. Ogilvie, un des citoyens les plus éminents de Montréal, l’un des principaux intéressés dans l’immense commerce de farine, et l’un des directeurs de la banque de Montréal, décédait subitement, cet après-midi, vers une heure. […]

Quand il quitta la banque, vers midi, l’éminent défunt ne se plaignit d’aucun malaise ; il paraissait jouir de sa santé habituelle et manifesta l’intention de se rendre au Board of Trade. Une fois dans la rue, il se sentit indisposé et appela une voiture qui le transporta chez lui où il expirait quelques instants après.

Montréal en général et surtout le monde de la finance et des affaires déploreront grandement la mort de ce citoyen qui a été l’un des principaux facteurs de développements industriels et commerciaux de notre métropole.

La figure la plus en vue dans le haut commerce était sans contredit celle de M. W. W. Ogilvie. On l’avait surnommé le Napoléon du commerce dans les farines. M. Ogilvie était natif de Montréal et de descendance écossaise. C’est en 1807 que la maison Ogilvie, qui actuellement contrôle le commerce des farines, a été fondée.

En 1852, M. Ogilvie, de société avec ses frères l’hon. A. W. Ogilvie et John Ogilvie, a construit les moulins Glenora sur le canal Lachine. Les frères Ogilvie ont aussi érigé des moulins à Goderich et Seaforth, Ontario, et à Winnipeg, sans oublier les Royal Mills de cette ville.

De plus, M. Ogilvie, le défunt, avait acheté, il y a quelques années, les City Mills qui ont une capacité de production d’environ 2,700,000 barils de farine par an. M. Ogilvie a été l’un des premiers acheteurs de grains au Manitoba et a pu ainsi contribué, personnellement, à la prospérité de cette province.

Il est l’inventeur de plusieurs améliorations dans les machines à moudre. Ceci, joint à l’avantage qu’il s’était ménagé d’acheter son blé directement des fermiers dans toutes les parties du pays, a grandement contribué à donner  à ses marques de farine la réputation dont elles jouissent dans le monde entier.

 

On trouvera une biographie du personnage dans le Dictionnaire biographique du Canada par Allan Levine.

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