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À la ville, une tempête fait toujours le bonheur des chômeurs

La bordée de neige que nous avons eue depuis hier midi est venue bien à propos.

Le besoin s’en faisait déjà sentir à la campagne comme à la ville, surtout à la ville, où nombre d’ouvriers sans travail auront maintenant de l’emploi. Il en est tombé environ huit pouces [une vingtaine de centimètres], ce qui a forcé les balayeuses de fonctionner [sic] une partie de la nuit sur les différentes routes de tramway.

Pendant l’après-midi et la soirée, la tempête s’est emportée au point d’aveugler les passants et d’encombrer les rues au milieu d’une poudrerie affreuse. […]

* * *

Montréal vient d’être visité par une tempête de neige qui, pour n’être pas aussi violente que certains ouragans de désastreuse mémoire, n’en a pas moins duré ses quarante-huit heures, avec des courtes interruptions.

Comme conséquence, peu de dégâts, mais la circulation partiellement interrompue, des trains et des tramways en retard, et joie complète chez la corporation des cochers qui commençaient à remiser leurs véhicules, faute de pouvoir opter entre les voitures à lisses qui ne glissaient plus et les voitures roulantes qui glissaient anormalement. […] Les communications télégraphiques n’ont pas été interrompues.

 

La Presse (Montréal), 7, 9 janvier 1899.

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