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À la une du quotidien Le Soleil

Le 23 décembre 1899.

Comme par les années passées, la fête de Noël sera célébrée avec grandes pompes dans toutes les églises de la ville.

Les maîtrises se préparent depuis longtemps et ont consacré de nombreuses soirées à l’étude de morceaux des grands maîtres afin de rehausser l’éclat des cérémonies de cette fête, l’une des plus grande de la liturgie romaine.

La fête de Noël remonte presque au berceau de l’église d’Occident ; on en attribue l’institution au pape Télesphore qui mourut en l’an 138. Mais, à cette époque, cette fête était la plus mobile de toutes les fêtes chrétiennes, car, parmi les églises orientales, les unes la célébraient au mois de mai ou au mois d’août, d’autres au mois de janvier.

Au IVe siècle, le pape Jules I, après une enquête sur l’époque de la naissance du Christ, la fixa au 25 décembre.

Pendant longtemps, la fête de Noël et celle de l’Épiphanie se faisaient le même jour. Ce ne fut que vers l’an 377 que l’on commença à les célébrer séparément à Antioche. Cependant, les Arméniens continuèrent à confondre ces deux fêtes jusqu’au XIIe siècle.

L’usage de célébrer trois messes dans cette solennité, l’une à minuit, l’autre au point du jour, la troisième le matin, est très ancien ; il remonte plus haut que le VIe siècle.

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