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Du temps où l’Église catholique avait une importance majeure au Québec…

Il n’était pas permis de se marier au cours des quatre semaines avant Noël non plus que dans le temps des Fêtes. Et, pour se marier, il fallait d’abord publier les bans, c’est-à-dire que l’événement soit annoncé à l’avance à l’église.

Aussi quelques jours avec les quatre semaines de l’Avent, cette période interdite pour s’épouser, on s’empressait de publier les bancs et de contracter mariage.

Un quotidien de Québec le souligne.

Dimanche dernier [le 13 novembre] était le dernier dimanche où il est permis de publier des bancs à l’église. Il faudra ensuite attendre jusqu’aux Rois pour se marier selon les rites de l’église catholique.

Aussi jeunes gens et jeunes filles, voire même des vieux récalcitrants, s’empressent-ils de profiter des derniers jours pour entrer dans le conjugo.

Dimanche dernier, les publications étaient à l’ordre du jour.

À la Basilique, il y en a eu sept : au faubourg St-Jean, 12 ; à St-Roch, huit ; à St-Sauveur, dix, et à Lévis, trois. Dans cette dernière place, il devait y en avoir quatre, mais, à la dernière minute, il y a eu arrêt des bans sur l’un d’eux par le prétendant, comme nous l’annoncions hier.

Total, 40 mariages cette semaine.

« Crescite et multiplicamini. » [« Croissez et multipliez-vous. ]

 

Le Soleil (Québec) 22 novembre 1898.

La photographie présente un couple de mariés à la sortie de l’église avec leurs invités en 1948. Elle est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Trois-Rivières, Fonds Henri Sauvageau, cote : P26,D80.

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