Pour que les Tarins des pins deviennent familiers

Rien de plus simple. N’habitez pas un milieu bruyant. Ayez de la nourriture pas très loin. Un bain pour qu’ils s’abreuvent. Et bougez à peine. Ce sont eux qui vont vous approcher.

Ce petit oiseau est incroyable. Nous lisons sur le Tarin des pins et nous nous rendons compte que les gens ne savent trop comment en parler tant ce petit être d’exception diffère des autres.

Et cela s’explique. Voyez ce billet que j’ai mis en ligne, il y a 48 heures. Par ses si nombreux déplacements, l’oiseau et ses ancêtres ont beaucoup emmagasiné d’informations et il « traverse » la vie, fort bien informé.

Il est en mesure de distinguer un lieu agréable d’un lieu dangereux. En notre présence, il ne s’enfuit pas sans raison comme le font la plupart des oiseaux non domestiqués. Il vit. Simplement. Et n’a sans doute pas besoin de se lancer dans de longues cogitations.

Voyez celui-ci à mes pieds. Il n’est que confiance, occupé à sa vie. À un moment donné, ils sont même trois, se tolérant tout à fait.

P. S. Dans les deux dernières images, il y a un petit de l’année, venu au monde il y a peu de temps. À l’abreuvoir, je crois bien qu’ils sont deux jeunes. Le petit n’a pas le cou élancé de l’adulte.