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Ces « lumières fugitives qui déchirent un instant l’espace »

Pourquoi ne pas se livrer à pareille contemplation ?

Les mois d’août et de novembre, disent les savants, présentent chacun un maximum d’étoiles filantes.

C’est, en effet, pendant ces deux mois, que l’on observe le plus grand nombre de ces lumières fugitives qui déchirent un instant l’espace pour disparaître presqu’aussitôt ; mais c’est surtout pendant la nuit du 10 août que le phénomène est le plus remarquable.

Avis à ceux qui voudraient observer ce feu d’artifice que le ciel nous donne gratuitement et qui aura lieu cette fois pendant la nuit de vendredi soir, le 10 août.

La scène est assez grandiose et la température assez douce pour motiver une veillée en plein air. Les spectateurs ne regretteront pas ces quelques heures de contemplation.

 

Le Canadien (Québec), 10 août 1888.

Contribution à une histoire du ciel au Québec.

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