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Voici donc la Paruline à couronne rousse (Dendroica palmarum, Palm Warbler)

Mon ami Paul a trouvé le nom, ô bonheur. Il m’écrit : Pour être certain, j’ai soumis la photo à un de nos meilleurs ornithologues de la région de Québec en lui disant que je n’arrivais pas à y voir autre chose qu’une Paruline à couronne rousse. Et il vient de me confirmer qu’il s’agit bien d’elle.

Paul me signale que, dans mon billet du 4 août dernier, il évoquait cet oiseau « difficile à identifier », le nommant ainsi, et il croit qu’il pourrait être le même.

Dans son guide d’identification (Éditions Michel Quintin, 2006, p. 341), David Allen Sibley dit cette paruline, entre autres, commune et ajoute qu’elle « nidifie dans les tourbières ». Décidément, j’habite vraiment un milieu humide, voisin de tourbières, ce qui permet une vie très variée en nombre d’espèces — de plantes, d’insectes et d’oiseaux.

Dans l’atlas Les oiseaux nicheurs du Québec (1995), sous la direction de Jean Gauthier et Yves Aubry, les auteurs du texte sur la Paruline à couronne rousse, Jacques Iberzabal et Alain Morrier, signalent qu’elle hiverne surtout depuis le sud-est des États-Unis jusqu’au Yucatan, ainsi que dans les Grandes Antilles et aux Bahamas. À lire le texte de ces deux ornithologues, on constate que ce n’est pas un oiseau très connu en 1995. On attend la parution cet automne d’une nouvelle version de cet atlas.

Au sujet des tourbières québécoises méridionales, Iberzabal et Morrier écrivent : Dans le sud de la province, les tourbières sont très localisées et leur exploitation intensive pourrait entraîner une perte d’habitats de nidification pour l’espèce. La disparition possible de ces tourbières s’accompagnerait de la disparition de populations locales de Parulines à couronne rousse.

À ce jour, chez moi, ce sont les deux premières observations de cet oiseau. Il y a trois jours, cette paruline, insectivore bien sûr, donc chasseresse d’insectes, a tenté à deux reprises d’attraper une Piéride du chou, mais sans succès. Le vol brisé de ce papillon n’est pas facile pour un oiseau. Une seule fois, j’ai aperçu une Mésange à tête noire qui saisissait en vol cette piéride.

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