Skip to content

Les températures que nous connaissons en ce moment et les réactions de certains insectes

Voyons le discours que tient le forestier allemand Peter Wohlleben à ce sujet.

En plein été, le paysage se caractérise par des prairies ondulantes où l’on trouve toutes sortes d’herbes et de plantes. Elles sont le lieu de vie des sauterelles et des grillons, dont le chant collecteur nous fournit une musique de fond.

Mais pas toujours. Parce que pour faire du bruit comme il se doit, ces animaux ont besoin d’une température d’au moins 12 0C. S’il fait plus frais, ces petits musiciens ne se font pas entendre. Voici donc un premier point de référence.

Les sauterelles ont autre chose en réserve, mais seulement pour les vrais connaisseurs. Comme ce sont des animaux à sang froid, elles sont pratiquement incapables de réguler leur température par elles-mêmes. Elles n’atteignent donc le sommet de leur forme que quand il fait très chaud. Alors, leurs mouvements se font plus rapides, et leurs ailes ou leurs pattes (selon les espèces), utilisées pour produire leur chant particulier, peuvent vibrer avec une rapidité toujours croissante, ce qui modifie la fréquence des sons. Ainsi, plus il fait chaud, plus leur chant est aigu.

Quand la température extérieure est supérieure à celle optimale pour le corps, de 35 0C, les abeilles restent à l’abri : en volant, elles produisent en effet une chaleur supplémentaire et pourraient donc très rapidement surchauffer. Ce qui nous offre un indicateur pour les températures très élevées.

 

Peter Wohlleben, L’horloge de la Nature, Macro Éditions, 2017, p.31.

2 commentaires Publier un commentaire
  1. Esther #

    Dans le courant de cet été chaud et sec, plutôt étrange et déboussolant par moment, j’ai remarqué une absence(ou presque) de certains insectes ravageurs au potager alors que j’aurais cru le c0ntraire de prime abord… Les doryphores de la pomme de terre ont fait leur arrivée en août seulement, les chrysomèles rayées du concombre ont été complètement absents de même que les criocères des asperges, et je n’ai trouvé jusqu’à maintenant aucun perce-oreille dans les barbes des épis de maïs… Nous sommes le 12 août et je n’ai pas encore observé de criquet sautillant de ci delà… Situation dont je ne vais pas me plaindre, mais qui m’étonne énormément, à ma 40e année de jardin potager à ce même endroit ! Heureusement, les pollinisateurs ne manquent pas et ce, depuis le printemps. Les cigales ont commencé à chanter un peu plus tôt ici, ai-je remarqué… Tout est chamboulé !

    12 août 2018
  2. Jean Provencher #

    Merci beaucoup, Madame Esther, pour tous ces renseignements. Chez moi, n’ayant pas de potager, je ne pourrais comparer, mais tout ce qui saute est bien abondant. Pour la cigale, ça fait une éternité que je l’ai entendue. Peut-être est-ce mon milieu humide qui ne lui convient guère.

    12 août 2018

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS