J’aime bien les textes anciens qui confondent les données scientifiques avec ce qui est du domaine de la foi
Ils permettent de constater ce qui fut émondé, depuis le moment de l’écriture de ces textes jusqu’à aujourd’hui.
Voyez ce court texte-ci sur les fossiles publié en 1866, et dont son auteur était convaincu de la justesse de son propos. Or, il fait intervenir l’aventure du bon vieux Noé et la création de l’homme.
Que la terre tout entière ait été couverte par les eaux de la mer, c’est un fait dont tous les géologues conviennent.
La découverte de fossiles appartenant à des espèces qui ne se retrouvent plus a conduit à une autre conséquence : c’est que la catastrophe qui les fit périr est antérieure au déluge de Noé, puisque les espèces de tous les animaux qui existaient à cette époque furent sauvées de cette inondation universelle.
Un autre fait bien certain, c’est que parmi tous les fossiles qu’on a découverts il ne s’est pas trouvé trace d’un seul être humain ; de sorte qu’on doit penser que cette catastrophe fut même antérieure à la création de l’homme.
M. de Marlès, Les cent merveilles de la nature, Tours, Alfred Mame et Fils, 9e édition, 1866, p. 91.