Enfin le retour d’un premier oiseau de printemps
Le Merle d’Amérique mâle. Il picore dans la pelouse spongieuse dégagée par le souffleur. Le temps d’aller chercher la caméra, il disparaît pour ne pas revenir.
Si par bonheur, il arrive chez vous de l’autre côté du Saint-Laurent ou même dans la région du Saguenay ou du lac Saint-Jean, dites-lui que j’aurais beaucoup aimé qu’il s’installe ici à demeure pour quelques mois. Il aurait trouvé plein de vers de terre juteux jusqu’en septembre, et par la suite une variété de petits fruits, dont des pommettes du grand pommetier.
Mais voilà. C’est ainsi.
Il n’a fait escale que pour inscrire son nom à la liste des premiers arrivés des siens depuis 1985. Le plus hâtif était rentré le 20 mars, en 2011 ; le plus tardif, le 28 avril, en 1993. Voir ici cette liste.
Et la corneille, demandez-vous ? La voici, tournant le dos. Les Dindons sauvages, eux, sont partis.
Et j’ai aperçu ma première Sittelle à poitrine blanche du côté de la plage St-Laurent la semaine dernière !
Les variétés de sitelle sont franchement maintenant plus rares à la campagne, du moins dans mon coin des Bois-Francs.