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L’Annonciation (25 mars)

À ce jour, depuis 14 ans, je n’ai trouvé que deux mentions de l’Annonciation dans la presse québécoise de 1880 à 1910.

L’une d’entre elles (Le Quotidien, de Lévis) dit que la fête n’est plus d’obligation à partir de 1894, et l’autre (Le Soleil, de Québec) affirme qu’avant d’être rayée, on nommait cette fête en ce pays « Notre-Dame de mars », et qu’habituellement elle nous faisait don de la dernière bordée de neige de l’hiver.

Quoi qu’il en soit, croyant ou non, j’ai toujours aimé ce 25 mars à cause de la réponse de la Vierge à l’Ange qui lui apprend qu’elle va devoir être la mère d’un personnage bien important et qu’elle devra chausser de bien gros souliers.

Elle a pour toute réponse : « Qu’il me soit fait ». C’est là le mot d’une personne sage, une sorte de leçon de vie. Imaginez-vous frappé un jour d’un coup du sort. Il faut résister bien sûr avec énergie. Mais parfois vient un moment où nous n’avons pas le choix d’échapper ce mot.

 

L’illustration de l’Ange qui s’approche de la Vierge est celle d’une icône russe de l’école de Moscou du 16e siècle.

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