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Un chat épris d’une peluche

Il y a quoi, un mois, je donnais à mon amie Catherine, écrivaine et libraire, un petit personnage de la série pour enfants de deux à six ans, Pat’Patrouille, une dépense de quelques sous pour rire, bien sûr.

Chez elle, m’écrit-elle, son chat s’est tout de suite épris de ce toutou. Rappelez-vous. Et cela dure, me dit-elle, dans un nouveau courriel. Ciccio veut vraiment vivre tout près de son nouvel ami Ruben.

Je ne sais pas ce que pense vraiment mon chat mais de toute évidence il reconnaît la présence de cette peluche et il aime être en sa compagnie. Peu importe où je mets le toutou, mon petit Ciccio va s’installer à côté.

Que vit ce chat ? Dans une enfance très lointaine, plusieurs d’entre nous avons mis notre foi dans un objet accompagnateur. Une doudou, par exemple, ou un toutou.

Un parachute, un complice ou des bras pour nous bercer dans un moment de besoin.

Que vit ce chat ? D’où vient cet attachement ? Que comprendre ? Sont-ce les yeux de la peluche ou simplement son petit gabarit qui va chercher son adhésion ? Comment savoir ? Où est la clef ?

Et je reviens à ce grand livre, un ouvrage pour de Petits Poucets devenus adultes, que vient tout juste de publier ce maître de la psychologie comparée et de la neuroscience comportementale, François Y. Doré, Dans la tête des animaux, Ce que l’on sait vraiment sur leur intelligence (Montréal, Éditions MultiMondes, 2017).

 Le quatrième de couverture précise :

 À quoi pense un chat en guettant les oiseaux ? Un éléphant marchant dans la savane ? Un chimpanzé devant un miroir ?

 Si les animaux ne peuvent nous parler, les récentes recherches démontrent qu’ils ont tout de même une activité mentale intense. En fait, l’animal a des habiletés cognitives qui lui permettent de s’adapter et de s’ajuster à l’univers unique dans lequel il vit. Et c’est en tentant de comprendre l’intelligence propre à chaque espèce que nous pourrons arriver à vraiment aimer et respecter les animaux qui nous entourent.

 Une synthèse remarquable des études en psychologie comparée et en éthologie faites depuis plus de cent ans !

 

Sans blague, ce n’est pas banal ce que vit Ciccio.

 Merci, chère Catherine.

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