Vient le 31 octobre
Vous dépouillez la presse québécoise de 1880 à 1910 et vous vous attendez à des textes colorés, intéressants, sur les manières de fêter l’Halloween ?
Vous n’obtiendrez à peu près rien, sinon un banquet de notables à Montréal ou un repas pour les jeunes élèves du Québec High School, dans la capitale. Mais aucune trace d’enfants déguisés qui parcourent les rues, le soir venu, pour quelques friandises.
L’Halloween, tradition venue des îles britanniques, n’a pas encore détrôner la soirée du Mardi gras, précédant le Mercredi des cendres, tradition d’origine française, à l’autre bout du calendrier.
Le commerce au 20e siècle viendra faire naître l’Halloween et disparaître le Mardi gras.
Pour vous réjouir le cœur, voici en échange la magnifique citrouille de mon ami artiste Jacques Sylvain, à laquelle il a mis le tout le temps voulu pour la faire belle.
Merci, cher Jacques. Bonne fête de l’Halloween !
Les photographies sont aussi de Jacques.
