Les Belles-Dames continuent d’habiter chez moi et la grande migration est toujours en cours
Ce qu’il y a de nouveau dans les Bois-Francs, c’est de les voir lever au passage de la voiture le long des routes fleuries qui les accueillent.
Je serais incapable de dire s’il y eut un moment où elles furent les plus nombreuses en vol vers le Sud. Chose certaine, elles se plaisent chez moi. Le beau temps se maintient et aucun gel, la nuit, n’est à signaler.
On dit cette Vanessa cardui (Painted Lady) l’espèce diurne la plus répandue dans le monde. Sur sa page Wikipédia, on répète qu’elle vole toute l’année sans diapause, puisqu’elle change de domaine de résidence. Polyvoltine, la qualifie-t-on, elle est constamment en voyage ; elle ne connaît donc pas les inquiétudes de la route. Et personne n’arriverait à lui mettre un fil à la patte.
Elle en aurait bien long à raconter sur la vie.
Bonjour M. Provencher,
Vos photos sont magnifiques !
La photographie ! Quelle invention fantastique qui nous permet d’immortaliser des moments comme ceux-ci.
Bonne journée,
Merci beaucoup, Nicole. J’ai toujours trouvé que faire une photographie, c’est faire de l’histoire. Une photographie, c’est une archive.
Mon ami Simon, dans Hermann Hesse en ce moment, m’écrit : Cette belle dame me fait penser à Goldmund, le héros du roman de Hesse ; c’est un aventurier, un homme libre!