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À Québec, en mai, on recommence à profiter de toute journée de beau temps pour sortir

« Oui, voici l’heure, il naît, le glorieux printemps ! »

Oui, disons-nous avec le poète Bouville, mais combien d’humeur changeante et combien aussi tardif est sa floraison, qui doit rendre à la nature sa beauté première.

Si les beaux jours de mai sont rares, encore en profite-t-on pour se répandre au dehors. Ainsi, sur la terrasse et dans nos parcs, tous les bancs sont occupés.

L’on passe ainsi de longues heures en plein air, les yeux fixés sur le va-et-vient des vaisseaux dans notre port, regardant cingler à l’horizon quelques voiles blanches, ou encore témoins réjouis des premiers bourgeonnements des grands arbres à l’ombres desquels bientôt nous irons chercher refuge contre les ardeurs du soleil.

 

Jules S. Lesage, « Chronique québecquoise », La Patrie (Montréal), 22 mai 1909.

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