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Dans les transports en commun ou ailleurs, il faut toujours se souvenir de ces bons comportements

Quand on veut faire arrêter une diligence ou un char urbain, on fait un signe de la main et on s’arrête au coin de la rue, la figure un peu tournée du côté où l’on veut aller.

Il est certains soins qu’un voyageur peut, doit rendre à une voyageuse. Ouvrir une portière, passer un paquet, l’aider à descendre, etc., etc. La voyageuse remercie poliment.

En wagon ou tout autre lieu public, les gens bien élevés n’engagent jamais de conversation avec des inconnus. On peut demander poliment un renseignement, mais ensuite on ouvre un livre, un journal pour ne pas continuer l’entretien.

La prudence et le bon goût exigent qu’on ne parle jamais de ses affaires intimes en présence d’inconnus, par conséquent, pas plus dans un endroit de villégiature que dans les chars, bateaux, etc. On peut bien échanger quelques banalités polies avec les gens qu’on rencontre chaque jour au bain, à table d’hôte, etc., mais, de grâce, pas de liaison. On peut être bienveillant et affable pour tous, mais on ne forme pas de relations à la légère.

À la campagne, pas plus que dans la ville que vous habitez, ne vous permettez jamais un laisser-aller qui manquerait de correction. Pas de toilettes excentriques et « tirant l’œil ». L’homme qui a reçu une bonne éducation ne se fait pas remarquer par le débraillé ou le pittoresque de son costume. Une femme n’a vraiment de charme que si, par sa toilette et ses manières, elle cherche à passer inaperçue.

 

Th.-G. Rouleau, Manuel des bienséances, sans ville, sans éditeur, 1897.

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