La Journée internationale des Femmes (8 mars)
Rose Breault, son nom, baptisée Rosalie, née à Saint-Wenceslas d’ancêtres acadiens, dans le rang 6, Breault Mill’s, du nom de la gare de chemin de fer et du moulin à scier de son père Pierre, voisins de la maison. Décédée le 12 août 1917, des fièvres puerpérales, après la naissance de son neuvième enfant, âgée de 35 ans.
Ma grand-mère.
Ni mon père, ni moi ne l’avons connue.
4 commentaires
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C’est une bonne photo et une belle dame ! Tout de même tristes ces accouchements qui menaient au décès de la mère.
Je trouve très belle ma grand-mère.
Et en effet, chère Rita, si tristes ces accouchements qui mènent à la mort. Et dire que nous sommes à 20 ans de la mise au point de la pénicilline qui arrêtera les femmes de mourir lorsqu’elles soufrent de fièvres puerpérales !
Nous avons toutes et tous notre sensibilité propre, mais ce fut le grand drame de mon père que de ne pas avoir connu sa mère.
Merci infiniment de votre message, chère Rita. Je suis bien fier de cette femme, même sans jamais l’avoir connue.
Et puis regardez-lui la tête. En 1755, en Acadie, on a déporté ce genre de monde. A-t-elle l’air « ravalée » ?
Vous avez raison Votre grand-mère a l’air serein, On y lit sur son beau visage aucun drame, aucune peur, en ces temps on ne connaissait pas ce qui arrivait ailleurs par faute de moyens de communications « extrêmes » Aujourd’hui on sait presque tout, même ce qui nous est pas utiles avec des photos à L’appui; a des milliers de km. de distance. Sauf de savoir qu’un voilier d’outardes a passé hier dans le ciel du port St-François à Nicolet nous annonce l’arrivée prochaine d’une hirondelle avec une fourrure sur le dos tellement c’est froid aujourd’hui
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Merci, chère Rita, merci beaucoup.
J’aime bien votre « même ce qui nous est pas utiles ». Surinformation, à la fin, qui nous remplit le cerveau pour rien et tourne à vide. Je crois que le temps est vraiment venu de faire la promotion du silence. Dans mon cas, j’ai fermé complètement, tout à fait complètement la télé, il y a six semaines maintenant. Et ça m’en fait beaucoup de bien. Je songe même à demander à mon fournisseur de me débrancher.
Chanceuse, bien chanceuse êtes-vous de vos voiliers d’outardes dans votre beau pays. Dans ma campagne, c’est toujours le calme, le silence. Il y a des oiseaux qui sans doute se méfient de notre mars, sachant depuis longtemps qu’il y va d’une belle journée douce, et le lendemain qu’il n’a pas fini de vider sur nous son sac de froid.
Merci encore, chère Rita. Bien belle journée à vous.