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Où en sommes-nous au sujet de l’univers ?

Était-ce Pythagore de Samos, Anaxagore, Leucippe ou Démocrite qui se posèrent la question, bien avant le temps du Christ ?

Et, même avant eux, des personnages des cavernes, qui avaient sans doute maintenant soin de leurs morts, y sont allés de réponses par de beaux soirs d’été sans nuages et sans lune.

Comme nous, ils devaient trouver incroyable une pareille voûte au-dessus de leur tête.

Mes journaux québécois anciens d’il y a plus de cent ans se posent aussi la question. Par bourrées. S’essayant, mais toujours incapables d’une réponse qui rallierait.

Et maintenant, dans le cahier « Science et médecine » du journal Le Monde, édition du 22 février 2017, voici ce qu’écrit la journaliste scientifique Louise Mussat. Dans une série d’ouvrages sur le thème Les grandes structures de l’Univers, on lui demande, en particulier, de parler d’énergie noire. Voici seulement son paragraphe d’introduction :

 

Attention, vertige : la Terre est située dans le Système solaire, lui-même situé dans l’un des bras spiraux de la Voie lactée, elle-même située dans l’amas de galaxies appelé le « groupe local », lui-même situé dans l’amas de la Vierge, contenant un millier de galaxies. Cet amas est lui-même situé dans une région contenant plusieurs centaines d’amas de galaxies, le « superamas local », lui-même situé dans un groupe monumental de 100 000 galaxies qui s’étend sur 500 millions d’années-lumière. Nommé « Laniakea », ce dernier a été mis en évidence par les astronomes Brent Tully et Hélène Courtois en 2014.

L’Univers file à une vitesse absolument folle vers le grand attracteur, incapable d’en dire davantage sur cette attirance suprême.

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